En 2009, la Belgique ratifie la « Convention des Nations Unies » relative aux droits des personnes handicapées. Dans cette convention, en son article 24, les personnes en situation de handicap sont définies comme étant : "des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l'interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l'égalité des chances".
Se basant sur ce texte, les élèves en situation de handicap vont bénéficier de certains aménagements dans leur scolarité. En 2017, le décret « Aménagements raisonnables » impose aux écoles ordinaires la mise en place d’aménagements pour les élèves à besoins spécifiques.
Ces aménagements sont des mesures concrètes permettant de réduire autant que possibles les effets néfastes d’un environnement inadapté sur la participation de l’élève à la vie en société, sur la vie à l’école.
L’aménagement peut prendre des formes différentes, il peut être pédagogique, matériel, organisationnel. Il permet à l’élève ayant des troubles spécifiques d’apprentissage qui en bénéficie, de pouvoir participer pleinement aux leçons, au même titre que ses camarades de classe n’ayant pas de trouble.
Un élève à besoin(s) spécifique(s) est un élève ayant un/des besoin(s) résultant(s) d’un trouble permanent ou semi-permanent qui est d’ordre psychologique, mental, perceptif ou encore psycho-affectif, faisant obstacle à son apprentissage. Ce trouble nécessite au sein de l’école un soutien supplémentaire par rapport aux autres élèves pour lui permettre de poursuivre de la manière la plus normale et régulière possible son parcours scolaire dans l’enseignement ordinaire (fondamental ou secondaire).
L’aménagement raisonnable peut alors prendre plusieurs formes. Néanmoins, quelle que soit la forme qu’il prendra, l’aménagement devra toujours respecter 5 critères :
· Répondre aux besoins de l'élève
· Permettre à l'élève de participer aux mêmes activités que les autres
· Permettre le travail en classe et les déplacements de manière autonome
· Assurer la sécurité de l'élève
· Respecter la dignité de l'élève
Il ne s’agit donc clairement pas d’avantager l’élève en situation de handicap mais bien de compenser les inconvénients subis liés à cette situation de handicap et à l’environnement non adapté.
Le caractère raisonnable de ces aménagements se base sur des critères liés, notamment, aux coûts engendrés, à l’impact sur l’organisation de l’établissement et/ou de la classe, à la fréquence et la durée prévue dudit aménagement, à l’impact de l’aménagement sur les camarades de classe de l’élève qui bénéficie de l’aménagement et enfin sur l’absence ou non d’alternatives.
Supports plus accessibles (présentation modifiée, plus aérée/épurée, un seul exercice par face, augmenter l’espacement des lettres, augmenter l’interligne)
Prévoir des enregistrements audios qui remplacent les lectures de textes complexes
Formation de l’élève à certaines techniques/applications lui permettant de photographier le TN ou le JDC des camarades de classe, ou lui permettant de les scanner.
Travail collaboratif systématique en duo (entraide entre élèves, certains prennent des notes pour ceux qui ne savant pas écouter et écrire en même temps)